14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 19:29
Régionales À 17, le taux de participation était de 10 % inférieur au précédent scrutin de 2004, a annoncé le ministère français de l’Intérieur. Des premières estimations donnent l’UMP à 29 %, devant le PS à 28 %. En direct commenté Lire aussi : Défaite en vue pour la droite // Le premier tour en images // La soirée électorale en vidéo avec France 24 Les Français votent ce dimanche pour le premier tour des élections régionales. Un scrutin test pour la droite de Nicolas Sarkozy. A 17h, le taux de participation était en forte baisse par rapport à 2004 : il atteignait à peine 39,29 %, soit 10 % de moins qu’au précédent scrutin (49,66 %), a annoncé le ministère français de l’Intérieur, qui communique en priorité sur Twitter (@Place – Beauvau) pour l’occasion. Selon les premières estimations que nous avons pu recueillir auprès du CSA, l’UMP obtiendrait 29 % et le PS 28 %. Europe écologie engrangerait 14 % des voix, le FN 10 %, Front de gauche 7 % et le Modem de François Bayrou 4 %.
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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 17:24
Régionales À 17, le taux de participation était de 10 % inférieur au précédent scrutin de 2004, a annoncé le ministère français de l’Intérieur. Des premières estimations donnent l’UMP à 29 %, devant le PS à 28 %. En direct commenté Lire aussi : Défaite en vue pour la droite // Le premier tour en images // La soirée électorale en vidéo avec France 24 Les Français votent ce dimanche pour le premier tour des élections régionales. Un scrutin test pour la droite de Nicolas Sarkozy. A 17h, le taux de participation était en forte baisse par rapport à 2004 : il atteignait à peine 39,29 %, soit 10 % de moins qu’au précédent scrutin (49,66 %), a annoncé le ministère français de l’Intérieur, qui communique en priorité sur Twitter (@Place – Beauvau) pour l’occasion. Selon les premières estimations que nous avons pu recueillir auprès du CSA, l’UMP obtiendrait 29 % et le PS 28 %. Europe écologie engrangerait 14 % des voix, le FN 10 %, Front de gauche 7 % et le Modem de François Bayrou 4 %.
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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 15:39
Premières tendances à la sortie des urnes sur notre site internet dimanche en fin d'après-midi. S’il est encore trop tôt pour les socialistes de chanter victoire, le plus récent sondage d’IFOP-Paris-Match les donne de facto favoris, dimanche, au premier tour des élections régionales françaises. Ce sondage est tout frais puisqu’il a été réalisé les 10 et 12 mars auprès de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus. Certes, les listes sarkozystes de l’UMP-Nouveau Centre (NC) comptent 29% des intentions de vote contre 27,5% pour les socialistes. Mais à la différence de la droite qui n’a plus de réserve de voix pour le second tour, le Parti socialiste (PS) peut compter sur l’apport de ses alliés « verts », Europe-Ecologie qui vient d’effectuer une appréciable remontée avec 14% des intentions de vote et même du Front de Gauche qui, avec 6%, devient un pôle crédible à la gauche du PS. Et on voit mal, les communistes et les socialistes de gauche qui forment ce Front reporter leurs suffrages sur l’UMP. Maintien du Front national au second tour La situation est d’autant plus inquiétante pour les sarkozystes que le Front national, avec 9,5% des intentions de vote risque, selon les analystes de l’IFOP, de se maintenir au second tour dans huit à douze régions sur les 22 de la France métropolitaine, au détriment de l’UMP-NC. Le total de la gauche atteint 53% et celui de la droite 39,5%. La différence paraît considérable. Commentant ce sondage dans les salons du restaurant «Le Télégraphe » à Paris, samedi matin, la secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet – candidate UMP aux régionales en Ile-de-France ne perd pas tout espoir. Elle a choisi sa cible, les électeurs « verts » d’Europe-Ecologie : « De nombreux responsables d’associations environnementales votent à droite. Dès lors, ils choisiront peut-être Europe-Ecologie au premier tour mais qui dit qu’au second, ils ne retrouveront pas leur famille d’origine ? » Or, si la secrétaire d’Etat a été choisie pour capter le vote « vert », ce n’est pas un hasard : elle est l’une des rares responsables de droite à bénéficier d’une incontestable légitimité en matière de lutte contre la pollution. Abstention record S’il reste hasardeux, le pari de Nathalie Kosciusko-Morizet n’en demeure pas moins plausible. En effet, le sondage IFOP fait apparaître une autre donnée intéressante : seule la moitié des sondés qui ont déclaré voter Europe-Ecologie se disent certains de ne pas changer d’avis ; les autres peuvent encore prendre un autre bulletin au dernier moment. Les plus sûrs de leur vote sont les électeurs frontistes : 91% d’entre eux affirment être fermes dans leur choix. L’une des grandes leçons de ce sondage IFOP-Paris-Match est l’abstention record estimée à 45%. Même les différents dérapages de campagne : ceux du populiste de gauche Georges Frêche insultant le socialiste Fabius et les accusations infondées d’élus UMP sur le prétendu passé judiciaire d’Ali Soumaré rencontrent l’indifférence. Respectivement 17% et 15% des sondés ont suivi ces polémiques. Choisir le caniveau, ne mène pas forcément à la popularité !
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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 14:22
Avis de tempête pour l'UMP aux élections régionales françaises. Selon un dernier sondage Ifop-Paris Match révélé samedi sur notre site, le parti de Sarkozy passerait sous la barre des 30%. Il recueillerait 29% des voix et devancerait d'une courte tête seulement le PS à 27,5%. Les Verts feraient une percée spectaculaire puisqu'ils obtiendraient 14% des suffrages. Le Front national tournerait autour des 10% (9,5% selon l'Ifop) alors que le Front de la gauche ferait 6%. Le Modem de Bayrou sombrerait puisqu'il n'enregistrerait que 4,5% des voix. Le camp de la gauche ferait 53%, celui de la droite 39,5%. Une abstention record de 45 % est prévue. D'ailleurs, dimanche à midi, le ministère de l'Intérieur annonçait que 16,07% des électeurs s'étaient déplacés. A la même heure en 2004, ce taux atteignait 18,48%.
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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 08:44
Suivez les élections régionales 2010 avec moi dés 1er sondage de sortie des urnes

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Google élections régionales 2010
Demain aura lieu le premier tour des élections régionales françaises, et hormis la question de savoir s’il y aura un fort taux de participation, pour ceux que cela intéresse un tant soit peu, Google a mis en place un service en ligne qui vous permet de suivre en continu avant, pendant et après chaque tour des élections régionales 2010.

Google met à votre disposition 3 gadgets qui vous délivreront un panorama complet des informations liées aux élections régionales.

Google Maps en collaboration avec l’Agence France-Presse vous propose une rétrospective avec les résultats de 2004 et dès demain au fur et à mesure de leur parution les résultats du premier tour et dimanche 21 le second tour

Il vous suffit de choisir une région puis un département pour en visualiser les « couleurs politiques ». Pour aller plus loin, vous pouvez accéder aux sites de presse régionale en cliquant sur la vignette disponible depuis l’info bulle d’un département.

Sur la page du service Google élections régionales 2010 vous y trouverez aussi un accès à l’actualité de Google Actualités avec des extraits d’articles traitants des élections régionales publiés par un grand nombre de sources francophones.

Pour finir, via YouTube – Les vidéos des régionales 2010 , ce gadget vous permettra de consulter les dernières vidéos des élections régionales disponibles sur de la chaîne YouTube de l'AFP.

Le lien pour accéder au service Google élections régionales 2010 :
Google élections régionales 2010


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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 13:00
Sévère revers électoral annoncé pour le MoDem
 

Les dernières enquêtes d'opinion créditent le MoDem de 4% à 5% des intentions de vote - 4,5% selon un sondage Ifop pour Paris Match rendu public mardi.

Soit la moitié de son score aux élections européennes de juin (8,46%) et le tiers de celui de l'UDF, ancienne appellation des centristes, aux régionales en 2004 (12%). Très loin des 18,6% engrangés par François Bayrou à la présidentielle de 2007.

Repoussant les Cassandre, le président du MoDem refuse d'envisager une débâcle.

"Je m'occupe des électeurs plutôt que des sondeurs", a-t-il lancé mardi soir à Toulouse, l'une des nombreuses étapes de son tour de France entamé il y a un mois.

"On verra dimanche. Moi, je crois que le projet politique qui est le nôtre est nécessaire à la France, nécessaire aux régions, dont on ne parle pas", a-t-il renchéri mercredi sur RMC.

Dans les régions, seul le député pyrénéen Jean Lassalle semble en mesure de dépasser les 10% nécessaires pour se maintenir au second tour en Aquitaine. François Bayrou est allé le soutenir mercredi soir en meeting à Bordeaux.

Méconnues pour la plupart, les têtes de listes MoDem ont du mal à s'imposer à l'approche d'un scrutin régional qui s'annonce marqué par le traditionnel conflit droite-gauche.

A l'image d'Alain Dolium, chef d'entreprise d'origine antillaise qui brigue un premier mandat en Ile-de-France. Celui que l'on a surnommé "l'Obama de Bayrou" ne recueillerait que 4% des voix, selon un sondage Sofres publié mercredi.

L'hiver du MoDem a également été marqué par des défections.

Plusieurs de ses militants ont accepté la proposition de la présidente socialiste de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, de leur offrir des places éligibles sur sa liste.

LEPAGE SOUTIENT EUROPE ÉCOLOGIE

Elue MoDem aux dernières élections européennes, la députée Corinne Lepage s'est ainsi mise en retrait du parti, allant jusqu'à soutenir la liste Europe Ecologie en Alsace.

Interrogé à son propos sur RMC, François Bayrou a refusé de "participer à ce genre de polémique" tout en affirmant que "la loyauté est la vertu principale en politique, même si elle est peu respectée".

Une déroute du MoDem aux régionales risque-t-elle d'entamer les ambitions présidentielles de François Bayrou, que ses détracteurs disent obsédé par l'idée de se lancer une troisième fois dans la bataille en 2012 ?

L'intéressé plaide le hors sujet.

"Parler de moi ne m'intéresse pas, quoi qu'en disent notamment les journalistes. Je ne suis pas personnellement candidat pour ce scrutin. Ce qui m'intéresse, c'est de soutenir les autres, c'est de défendre des idées, les nôtres", affirmait-il mardi à Toulouse.

Pour François Miquet-Marty, directeur de Viavoice, la popularité reste le principal atout du député béarnais.

Si le MoDem fait un mauvais score aux régionales, "il y a aura quelques semaines de turbulences médiatiques où on dira 'le MoDem est malade' mais ce résultat sera déconnecté de ce que peut faire François Bayrou en 2012, son avenir ne sera pas hypothéqué", explique le politologue.

Plus sévère, Jean-Daniel Lévy, de CSA, revient sur l'attaque du président du MoDem contre le député Vert Daniel Cohn-Bendit lors d'un débat télévisé à quelques jours des européennes. Un épisode "dévastateur" pour son électorat, selon le politologue.

"François Bayrou a attaqué un adversaire sur la question des moeurs, ce qui ne s'était jamais fait. Il s'est rabaissé à un niveau où on ne l'attendait pas, à contre-emploi de lui-même et de la fonction qu'il brigue", estime-t-il.

Pour Jérôme Fourquet, de l'Ifop, les militants centristes ont en outre été déroutés par "les alliances à géométrie variable" du MoDem aux élections municipales. "Depuis ce moment, l'image est brouillée", dit-il.

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 09:21
Bayrou critique Lepage... qui lui répond

Selon lui, "il y a des gestes qui ne sont pas loyaux".

Voir l'extrait à partir de 2,20 mn:

La réaction de Corinne Lepage ne s'est pas faite attendre.

Au micro de France-Inter ce vendredi après midi, celle-ci déclare qu'elle a toujours soutenu les candidats du  MoDem avant d'ajouter: "Il y a une certaine incohérence à avoir vu au mois de septembre Marielle de Sarnez sur des tréteaux avec Daniel Cohn-Bendit" et "à me faire ensuite un procès en sorcellerie parce que je suis à côté de Daniel Cohn-Bendit".


Régionales: le PS creuse l'écart avec l'UMP

 


Les listes PS obtiendraient 31%, en augmentation d'un point par rapport à la dernière enquête réalisée fin février.

Celles de l'UMP et ses alliés recueilleraient 27% des voix, en baisse de deux points.

Les listes Europe Ecologie arrivent en troisième position des intentions de vote à 14%, en baisse d'un point.

Le Front national recueille 9% des intentions de vote devant le Front de Gauche (6%) et le Modem (5%).

Les élections régionales auront lieu les 14 et 21 mars.


Le sondage a été réalisé les 2 et 3 mars par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 820 personnes âgées de 18 ans et plus.

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 15:39

Mal au centre

bayrou
Un éventuel «ratage» aux régionales ne serait pas fatal pour le MoDem et son chef, puisque la stratégie de François Bayrou est présidentielle.

Le MoDem et les centristes vont mal, si l’on en croit les sondages. On les crédite de 4 ou 5%. Pendant la campagne des européennes, le parti de François Bayrou avait déjà de mauvais sondages. Le chef centriste avait hurlé à la conspiration des puissants, on allait voir ce qu’on allait voir et… on a vu le soir du scrutin: le MoDem avait fait encore moins que les sondages… les puissants l’avaient surestimé. Il ne pouvait rien arriver de pire pour une victime autoproclamée.

Toujours est-il qu’en ce moment, dans cette période de retour des socialistes, le MoDem se fait grignoter sur sa gauche. Et sur sa droite le rôle du râleur antisarkozyste résistant-gaullo-républicain-centriste est occupé avec fracas depuis quelques semaines par Dominique de Villepin.

Il y a eu aussi, pendant la période de composition des listes du MoDem pour les régionales, les fameuses «bisbilles internes»: ce terme que l’on utilise pour les grands partis classiques a un peu banalisé l’image du MoDem. Eux aussi ils ont des «bisbilles internes»… eh bien oui! Le charme de ce nouveau parti, branché sur la société civile, hors des circuits et des réflexes habituels, composé de gens sympathiques avec des pulls oranges, le charme s’estompe si, eux aussi, ils ont des «bisbilles internes», c’est bien la peine!

Cabine téléphonique

Quand les centristes ont des problèmes, généralement le commentaire politique est assez balisé: il est convenu de se moquer, de reprendre le mot d’Edgar Faure selon lequel le micro-parti centriste peut se réunir dans une cabine téléphonique. Et il est aussi convenu d’affirmer, en bon connaisseur de la chose politique, que: attention, n’enterrez pas un homme politique trop vite! François Bayrou n’est pas mort! On ne meurt jamais en politique: François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont tous connu leur passage à vide, leur splendide isolement, leur traversée du désert (sauf qu’eux n’étaient pas centristes). Mais non, mais non, François Bayrou n’est pas mort… dit la chanson habituelle que je ne poursuivrai pas. Pourtant il y en a, dans l’histoire récente des centristes promis à un bel avenir, évident et programmé qui n’ont jamais su réussir à concrétiser l’évidence. Jean-Jacques Servan-Schreiber, Jean Lecanuet, Raymond Barre sont les plus illustres exemples de ratage de la stratégie centriste.

On ne peut tout de même pas encore parler de «ratage» de la stratégie centriste de François Bayrou.

Logique mais inutile

C’est trop tôt, et puis un éventuel «ratage» aux régionales ne serait pas fatal pour le MoDem et son chef, puisque la stratégie de François Bayrou est présidentielle. En réalité, le centrisme dans la Ve République est une situation invivable. C’est une idée intellectuellement logique, mais institutionnellement inutile… Intellectuellement logique parce que notre système politique, basé autour du président de la République, suggère que le président est central, tourné vers le rassemblement puisqu’il doit réunir plus de 50% de la population. Une attitude logiquement compatible avec le centre. Inutile parce que pour l’instant les rassembleurs ne viennent jamais du centre. Ils ont toujours rassemblé en commençant par leurs troupes, de droite ou de gauche. D’ailleurs, François Bayrou a sans doute intégré cette situation invivable puisque, bien que toujours officiellement centriste, il n’est plus du tout au milieu de l’échiquier politique, mais dans l’opposition claire et nette. Le problème actuel de François Bayrou est le suivant: son succès vient de ses dénonciations de l’hyperprésidence sarkozyste. Pour être fort, François Bayrou doit se débattre entre un Sarkozy fort et un PS faible. Or, c’est exactement le contraire qui domine la vie politique en ce moment!… et ça a peu de chance de changer d’ici au 14 mars.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:26
Le PS serait largement en tête dans le Pays-de-Loire 
 

Au premier tour, le président sortant, le socialiste Jacques Auxiette, recueille 30% des suffrages, contre 32% à la tête de liste de la majorité présidentielle, Christophe Béchu.

La liste Europe Ecologie est créditée de 15% des intentions de vote et le MoDem de 6%.

Le sondage a été réalisé auprès de 1.002 personnes interrogées par téléphone du 26 février au 1er mars.

 

En Bretagne, la majorité cherche à inverser la tendance

Dans une région acquise par la gauche en 2004, l'UMP Bernadette Malgorn part à la reconquête de cet ancien fief de la droite. Elle est opposée au président sortant, Jean-Yves Le Drian.

La Bretagne, ancien fief de droite ravi par la gauche en 2004, peut-elle réserver des surprises lors des élections régionales ? Le président PS sortant, Jean-Yves Le Drian, âgé de 62 ans, candidat à sa propre succession, fait figure de grand favori dans cette région qui comprend le Morbihan, le Finistère, les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine.

Comme en 2004, l'ancien maire de Lorient part à la bataille à la tête d'une liste d'union PS-PC dès le premier tour. Son slogan : «La Bretagne solidaire, créative et responsable». Voilà six ans, la liste de Le Drian avait obtenu 38,4 % au premier tour.

L'UMP manque de poids lourds dans la région qui seraient aptes à incarner la droite bretonne, comme Raymond Marcellin, Yvon Bourges ou encore Josselin de Rohan le firent en leur temps. Bernadette Malgorn, ancien préfet de la région Bretagne, ex-secrétaire générale du ministère de l'Intérieur et conseillère maître à la Cour des comptes, tente le pari de l'élection. La composition des listes UMP a suscité des tensions dans le Finistère, où le député villepiniste Jacques Le Guen entretient des relations très fraîches avec Bernadette Malgorn.

Candidat malheureux à l'investiture du parti présidentiel - pour la tête de liste régionale comme pour la tête de liste départementale -, Le Guen a envisagé de constituer une liste dissidente avant d'y renoncer. En 2004, la liste UMP avait recueilli 25,6 % des voix. Difficulté supplémentaire pour l'UMP : Charles Laot, un adhérent de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles), producteur de porcs dans le Finistère, conduit une liste - «Terres de Bretagne» - qui pourrait séduire une partie des agriculteurs, électorat traditionnel de la droite.

La liste Europe Écologie - menée par le Trébeurdinais Guy Hascoët, ancien secrétaire d'État du gouvernement Jospin - espère atteindre la barre fatidique des 10 % qui permet de se maintenir au second tour. En Bretagne, les Verts font cause commune avec un petit parti autonomiste fondé en 1964 et marqué à gauche, l'Union démocratique bretonne (UDB). En 2004, la liste Verts-UDB avait obtenu 9,7 %. Pour tout arranger, Christian Troadec, maire «gauche alternative» de Carhaix élu sur la liste Verts-UDB en 2004, présente cette fois-ci sa propre liste, «Nous te ferons Bretagne».

Bruno Joncour, qui peut s'enorgueillir d'être le seul maire MoDem d'une ville de plus de 40 000 habitants, Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), qu'il a ravi à la gauche en 2001, mène la liste du parti de François Bayrou. Déjà tête de liste du mouvement centriste en 2004, il avait obtenu 11 % des voix.

Le Front national est traditionnellement peu implanté en Bretagne, région natale de Jean-Marie Le Pen. La liste du FN est conduite par Jean-Paul Félix, secrétaire départemental du Morbihan. En 2004, le FN et le MNR, le parti de Bruno Mégret, avaient respectivement recueilli 8,4 % et 1,9 % des suffrages.

La liste de Lutte ouvrière est menée par Valérie Hamon, cheminot. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) présente une liste commune conduite par Laurence de Bouard, cadre de santé à l'hôpital de Carhaix (Finistère). De son côté, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon présente sa liste conduite par Gérard Perron : «Ensemble Bretagne à gauche».

Cette année, la campagne est notamment marquée par le thème du hiatus entre l'est de la Bretagne, très développé, et l'ouest, moins facile d'accès et économiquement plus fragile.

 

 

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:24
Le MoDem tourne le dos à l'UMP

Lundi soir, la vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), Marielle de Sarnez a écarté toute possibilité d'alliance avec les listes de la majorité présidentielle.

Invitée lundi soir de l'émission "Mots croisés" sur France 2, la vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), Marielle de Sarnez, a exlu toute alliance avec l'UMP au second tour des élections régionales prochaines.

"Parce que l'UMP a choisi de nationaliser le scrutin", a justifié Marielle de sarnez. "Le message qu'entendrait l'UMP si jamais c'était un message qui allait dans son sens serait 'vous voyez, les Français soutiennent la politique gouvernementale'. Donc, je le regrette", a-t-elle ajouté.

Du coup, la dirigeante du moDem a exposé les deux possibilités qui s'offrent à son parti: "rester indépendant", à condition de réunir au moins 10% des suffrages exprimés afin de pouvoir se maintenir au second tour. Ou bien se rapprocher de la gauche. "Il y peut-être d'autres régions où nous regarderons avec les uns ou les autres, avec les présidents de région s'ils sont ouverts, en fonction des projets, des propositions, du contenu. Donc, tout est ouvert. Possiblement, des alliances sont envisageables", a-t-elle dit.

 

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