Lundi soir, la vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), Marielle de Sarnez a écarté toute possibilité d'alliance avec les listes de la majorité présidentielle.
"Parce que l'UMP a choisi de nationaliser le scrutin", a justifié Marielle de sarnez. "Le message qu'entendrait l'UMP si jamais c'était un message qui allait dans son sens serait 'vous voyez, les Français soutiennent la politique gouvernementale'. Donc, je le regrette", a-t-elle ajouté.
Du coup, la dirigeante du moDem a exposé les deux possibilités qui s'offrent à son parti: "rester indépendant", à condition de réunir au moins 10% des suffrages exprimés afin de pouvoir se maintenir au second tour. Ou bien se rapprocher de la gauche. "Il y peut-être d'autres régions où nous regarderons avec les uns ou les autres, avec les présidents de région s'ils sont ouverts, en fonction des projets, des propositions, du contenu. Donc, tout est ouvert. Possiblement, des alliances sont envisageables", a-t-elle dit.