11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 16:09

Un article d'un militant Modem du 29, que je trouve interessant ! à méditer, beaucoup pense comme lui. David

 

Je ne me suis pas exprimé jusqu’à présent sur le rapprochement MoDem-UDI initié par François Bayrou et Jean-Louis Borloo durant les dernières semaines car il m’a fallu beaucoup de temps pour assimiler ce changement politique. J’ai préféré attendre la fin de l’Université de rentrée du Mouvement Démocrate pour en parler.

 

Je ne suis pas d’accord avec François Bayrou lorsqu’il affirme qu’il n’y a aucune réticence au sein du MoDem vis-à-vis de cette nouvelle donne politique. Certains expliquent cette animosité par la méthode appliquée qui pose des problèmes. D’ailleurs, je ne vois pas comment on peut faire une telle affirmation sans une consultation régulière.

 

Le Modem s’est toujours positionné dans un rôle d’observateur attentif de l’action du gouvernement depuis l’élection de François Hollande mais le rapprochement avec l’UDI mérite que les militants du mouvement, ou leurs représentants au Conseil National votent sur le sujet afin d’avoir des résultats chiffrés. Nous sommes démocrates, prouvons-le et n’acceptons pas que les Conseillers Nationaux se soient contentés d’une simple discussion sur le sujet lors du CN du vendredi 27 septembre et qu’ils se laissent ainsi déposséder de leur pouvoir. Le MoDem doit accepter de consulter ses membres afin de respecter le choix d’une majorité.

 

En effet, pour le moment, on a pu lire dans la presse et ailleurs que les militants auraient l’occasion de débattre sur le rapprochement avec l’UDI mais tout semble déjà acté d’avance et aucune alternative n’a été proposée.

 

Personnellement, je suis assez dérangé qu’on assure que ce sont les idées qui permettent ce rassemblement mais que ces dernières n’ont toujours pas été posées sur la table. Actuellement, ça donne surtout l’impression désagréable de petits arrangements entre responsables pour être réélus. Des calculs électoraux qui nous éloignent pour l’instant d’une solution pour répondre à la lassitude des Français vis-à-vis de la politique. MoDem et UDI semblent donc partir sur la défensive pour les prochaines européennes alors qu’il y a urgence. Les citoyens attendent un discours fort et volontaire, des gens qui tapent des poings sur la table et apportent un nouveau modèle de société efficace, efficient et effectif.

 

Quant au rapprochement en lui-même, je suis pour ma part, assez circonspect. Je n’ai jamais voulu adhérer à l’UDF et quoiqu’on en dise, le nouvel ensemble MoDem-UDI risque de s’acheminer dans cette direction. Pour ne pas aller dans ce sens, les représentants et les militants du MoDem devront rester les garants de notre identité. Mes craintes proviennent également du fait que nous sommes prêts à donner un blanc-seing à des gens qui ont tout fait pour nous couler pendant 5 ans et qui n’ont pas hésité à s’asseoir sur leurs idées pour des postes. Heureusement, les structures devraient garder leur existence.

 

Je vais donc continuer à observer les tractations en cours et je ne m’interdis pas la possibilité de prendre du recul dans les prochains mois si la logique du MoDem et de François Bayrou s’éloigne de ma conception de la politique.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:41

Philippe le Coz (Modem) rallie la liste EELV

Philippe le Coz s'allie aux Verts d'Europe écologie les verts pour les prochaines municipales.© Photo Ouest-France

Philippe Le Coz rallie la liste d’Europe écologie les verts pour les prochaines municipales.

L’Union écologiste et démocrate veut redynamiser la ville. Elle a constitué un groupe de 24 personnes pour écrire un projet pour la ville. Elle propose une réunion d'information à l'Abri du marin, le jeudi 21 novembre ... jour du conseil municipal.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 13:09

 

COMMUNIQUE DE PRESSE MUNICIPALES QUIMPER 2014

 

 

J’aime notre ville, et j’ai à cœur pour Quimper une évolution maîtrisée et

Harmonieuse ; celle d’une ville attractive, moderne, agréable à vivre,

Attachée à son identité et à la diversité de ses quartiers.

 

Je suis démocrate du centre,  j’ai été en 2008 candidat aux cantonales pour l’UDF-Modem sur Quimper 1.

 

Un choix politique, c’est aussi un positionnement clair sur l’échiquier. Je désire apporter mon soutien à Bernard POIGNANT aux prochaines Municipales.  

 

Ceci naturellement avec bienveillance en respectant les convictions de

Chacun... clair, avant et après l’élection, sur les valeurs qui m’animent.

 

L’œuvre entreprise durant les 6 ans passés par Bernard Poignant et son équipe sur Quimper, mérite d’être poursuivie. Dans  cette période d’incertitude, il ne me semble pas judicieux de changer de « capitaine ». C’est pourquoi je rejoins Brigitte Le Cam au sein du groupe de Centre Gauche sur la liste menée par Bernard Poignant.

 

 

 

 

David BIGER

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 07:46

Si le MoDem autorise pour ses membres l'adhésion à une autre formation politique, cela signerait de fait la fin du MoDem en tant que parti et sa transformation en simple club politique. Finalement peut-être la seule solution pour réunir dans la même structure des gens du centre droite au centre gauche, qui n'envisagent pas les mêmes alliances électorales.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 07:45

Le MoDem en passe de renoncer à sa position centriste La charte commune entre l’UDI et le MoDem, qui devrait être présentée la semaine du 4 novembre, envisage une alliance exclusive avec la droite. 28/10/13 Share on facebookShare on twitterShare on print Mots-clés :MoDem - Mouvement démocrateUDIRéagir 0 version papier version web Ce choix constitue une rupture avec l’identité fondatrice du parti de François Bayrou. Avec cet article François Bayrou obtient le feu vert du MoDem pour s’allier à l’UDI Les termes du contrat d’union entre l’UDI de Jean-Louis Borloo et le MoDem de François Bayrou sont bouclés. Il ne reste plus qu’à trouver une dénomination, ce qui est « quasiment » réglé, et à mettre en scène le rapprochement, normalement en début de semaine prochaine. Un à un, les obstacles à ce rassemblement ont été levés. Des valeurs communes Un mouvement politique, ce sont avant tout des idées. En ce domaine, l’UDI de Jean-Louis Borloo et le MoDem de François Bayrou n’ont pas eu de difficulté a se trouver des valeurs communes, listées dans le projet de charte : l’humanisme, qui « en politique se nomme République » ; le réformisme, ce qui signifie des « efforts continus et progressifs » plutôt que des « ruptures brutales » ; le fédéralisme européen ; le développement durable ; un libéralisme alliant « progrès économique » et « progrès social » ; l’« autonomie », enfin, des corps intermédiaires (collectivités locales, entreprises, familles, associations et syndicats). L’un à droite, l’autre au centre Mais un mouvement politique, c’est aussi un positionnement sur l’échiquier politique. C’est sur ce point que le rassemblement des deux partis risquait d’échouer. L’un, l’UDI, se positionne à droite, aux côtés de l’UMP. L’autre, le MoDem, se positionne au centre, c’est-à-dire à équidistance de la droite et de la gauche, pouvant s’allier aussi bien avec l’UMP qu’avec le PS. Cette union ayant pour finalité de se présenter « ensemble à toutes les élections nationales, régionales et européennes », il fallait bien que l’un des deux bouge. Soit que l’UDI passe au centre, soit que le MoDem passe à droite. Or, sauf crise interne lors du comité exécutif du MoDem qui se déroulera aujourd’hui, c’est bien cette dernière hypothèse qui est actée, puisque le projet de charte envisage une alliance exclusive avec la droite en appelant à une majorité « de la droite républicaine au centre ». « cohérence nationale et spécificités locales » En ce qui concerne la prochaine échéance électorale, les municipales de mars 2014, le projet de charte entretient toutefois une certaine ambiguïté : « Pour les élections locales, nous arrêterons notre stratégie en commun en nous portant garants à la fois de la cohérence nationale qui nous place dans l'opposition et des spécificités territoriales. » Ce qui laisse éventuellement une porte ouverte à la reconduction des majorités locales associant le MoDem et le PS. « En l’état actuel, cette charte me convient, mais c’est flou sur les alliances locales », se borne à commenter Christophe Madrolle, secrétaire général adjoint du MoDem. Issu de la gauche écologiste, il fait partie de ceux qui souhaitent que son parti reste au centre afin de pouvoir « soutenir les candidats qui défendent le projet municipal le plus proche des valeurs démocrates, qu’ils soient issus des rangs de l’UMP ou du PS ». « des candidatures individuelles, sans engager le MoDem » Reste qu’à l’UDI on ne l’entend pas du tout de cette oreille. « La charte reconnaît que notre rassemblement considère comme naturel d’avoir des coalitions avec la droite républicaine, dès le premier tour ou au second tour selon les circonstances locales, mais il ne peut pas y avoir d’ententes avec la gauche », tranche Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de l’UDI. « Le MoDem est d’accord pour avoir une cohérence nationale et locale », confirme Hervé Morin, président du conseil national de l’UDI. Seule concession de leur part : la tolérance de « spécificités individuelles, sans engager le MoDem ». Autrement dit, des membres du MoDem pourront être candidats à titre individuel sur des listes de gauche, mais le MoDem en tant que tel ne soutiendra pas ces listes. Les alliances entre le PS et le MoDem de 2008 n’auront donc duré que le temps d’un mandat municipal.

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 07:47

 

Municipales à Quimper. Georges Cadiou quitte l’UDB
Quimper - 14 Novembre

Petit tremblement de terre à l'Union démocratique bretonne (UDB) à Quimper. Georges Cadiou a annoncé qu'il quittait l'UDB.

Cet élu de la majorité dirigée par le maire PS Bernard Poignant était membre de l'UDB depuis 2004. Les raisons de son départ : « Je ne lâche pas un combat politique auquel je tiens depuis des années, celui de la Bretagne et du peuple breton. Je me considère toujours comme un militant breton, régionaliste de gauche. Toute mon action, y compris comme élu depuis 2008, se rattache à cette boussole, de même que les écrits que j'ai pu commettre sur la question bretonne en général. D'autres ouvrages sont d'ailleurs en préparation sur ce sujet. C'est dire que je ne serai pas absent des prochains combats électoraux (difficiles) qui se préparent pour les années 2014 - 2015. » Petite question : "ou va t il ???"

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:47
François Bayrou, l'homme qui zigzague sans cesse vers la présidentielle

Le MoDem et l'UDI ont annoncé mardi leur rapprochement. Mais à quoi joue exactement François Bayrou ?

Le président du MoDem, François Bayrou, le 29 septembre 2013 lors d'un meeting à Guidel (Morbihan). L

Un mariage qui redonne de l'espoir à François Bayrou. Son parti, le MoDem, et l'UDI de Jean-Louis Borloo ont annoncé le rapprochement de leurs formations dans une grande alliance centriste, lors d'une conférence de presse mardi 5 novembre.

Une étape vers la potentielle reformation d'un centre puissant à l'image du défunt UDF (Union pour la démocratie française), qui est devenue possible avec le recentrage effectué par François Bayrou depuis quelques mois. Des mains tendues à la gauche aux gifles distribuées à l'UMP, le parcours du président du MoDem se dessine depuis dix ans en zigzag. Mais une constante demeure : l'envie de devenir président de la République.

Les revirements de François Bayrou

"Il est passé d'une alliance avec la droite, à un positionnement au centre, à un soutien à gauche, avant de revenir aujourd'hui vers le centre droit. Quand on regarde les volte-face du bonhomme, on peut être déboussolé." Joint par francetv info, le député UMP Benoist Apparu résume ainsi la trajectoire de François Bayrou, pour expliquer la méfiance de son camp à l'égard de la nouvelle alliance UDI-MoDem.

L'ancien ministre d'Edouard Balladur et d'Alain Juppé commence à prendre son indépendance vis-à-vis de la droite à partir de 2002, pour construire progressivement un centre émancipé, comme l'expliquait Libération en 2007. En mai 2012, il franchit même un nouveau cap. Sans donner de consignes de vote à ses électeurs, il déclare qu'il votera François Hollande au second tour de l'élection présidentielle, actant ainsi sa rupture avec la droite.

Pas de revirement, mais "une vraie cohérence", estime pour sa part le militant MoDem Erwan Balanant, interrogé par francetv info. Candidat aux municipales à Quimperlé (Finistère), il explique que "François Bayrou souhaite construire depuis quinze ans un mouvement centriste du centre gauche au centre droit", et le rapprochement avec Jean-Louis Borloo s'inscrit dans cette logique.

L'échec de la main tendue à gauche

Depuis l'élection de François Hollande, l'ancien député des Pyrénées-Atlantiques a fait plusieurs appels du pied en direction du président. Comme en avril dernier, lorsqu'il se déclare "prêt depuis des années" à occuper le poste de Premier ministre, dans l'émission "C Politique" sur France 5. "Il a ouvert la voie à un nouveau paysage politique français en tendant la main à Hollande, mais depuis, la porte s'est claquée", détaille Erwan Balanant. Une porte que "Bayrou s'est prise (...) dans la gueule", complète le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, interviewé par le JDD.

Pour Erwan Balanant, "ce n'est pas un échec" du président de son parti, mais uniquement une erreur des socialistes, qui "se recroquevillent sur leurs idées, leurs vieilles traditions politiques". A l'inverse, pour Benoist Apparu, le recentrage de François Bayrou s'apparente bien à un échec de sa stratégie au regard du nombre d'élus qu'a perdus le MoDem ces dernières années. 

Interrogé par francetv info, le politologue Richard Robert, auteur de l'ouvrage La Possibilité d’un centre. Stratégies de campagne de François Bayrou (Ed. Michalon, 2007), considère pour sa part que "Bayrou s'est aperçu que l'électorat venu de sa gauche n'était pas très fidèle". Par conséquent, "l'effervescence politique des débuts du MoDem n'a pas réussi à trouver sa traduction dans les urnes". Et pour le chercheur, Bayrou s'est aperçu qu'une alliance avec la gauche se révélait impossible en raison de l'histoire du PS et du poids de la gauche mélenchoniste. 

L'obsession présidentielle

"En 2010, je pensais qu'il était mort et qu'il ne reviendrait pas", avoue Richard Robert. Le politologue évoque "une trajectoire de vie" entièrement tournée vers la présidentielle : "Pour lui, il sera président un jour coûte que coûte. Il ne pense qu’à ça, persuadé de son destin présidentiel." 

"On a tous un peu l'impression qu'il a vu la vierge qui lui a dit 'tu seras président un jour'", abonde Benoist Apparu. L'ancien ministre du Logement espère cependant que celui qui a été candidat trois fois à l'élection présidentielle (2002, 2007 et 2012) a appris de ses erreurs, mais il conclut : "Je ne crois pas qu'il ait vraiment changé." 

Erwan Balanant marque son désaccord : "Je ne suis pas du tout sûr qu’il ait envie d’y retourner en 2017." Il estime que François Bayrou cherche désormais à mettre en place un mouvement capable de porter ses idées en 2017, avant de rappeler que l'ambition est nécessaire pour réussir en politique. De toute manière, Bayrou président, Richard Robert n'y croit pas vraiment. "Ou alors il faudrait une vraie crise du régime avec un éclatement du quinquennat Hollande ou bien un effondrement de l'UMP", et même dans ces conditions, Marine Le Pen pourrait tirer son épingle du jeu, selon le politologue.

Une question de survie

Reste à savoir quels bénéfices peut espérer François Bayrou dans cette recomposition du centre. Benoist Apparu pense que cela va lui permettre de se "reconstituer une force politique avec un petit tissu d'élus". De son côté, Richard Robert évoque les rumeurs d'un accord où François Bayrou pourrait se porter candidat à l'élection présidentielle, mais il laisserait à Jean-Louis Borloo le soin de négocier le poste de Premier ministre en cas de victoire de l'UMP. "Une stratégie délicate", selon le spécialiste, qui ajoute par ailleurs que Bayrou va chercher à "grignoter Borloo".

Si Erwan Balanant refuse de se poser "si tôt" dans l'optique de 2017, il espère que le rapprochement permettra "d'attirer des gens modérés" sur la ligne des centristes. Il évoque l'objectif des élections intermédiaires en posant ses conditions sur cette nouvelle alliance : "Un nouveau projet politique, qui ne soit pas la reformation d’une formation de centre droit sur les cendres de l’UDF." 

Dans tous les cas, "François Bayrou n'a pas d’autres alternatives, s’il ne souhaite pas se retrouver tout seul", tranche Richard Robert. L'UMP Benoist Apparu partage cette analyse : "Quand on voit le nombre d'élus du MoDem actuellement, on comprend qu'il joue sa survie politique."

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:14

Municipales 2014. La droite sur la défensive dans le Finistère

À 4 mois des élections municipales, le voile commence à se lever sur les principales villes du Finistère. Petit tour d'horizon de ce Top 10.

Dans les dix principales villes finistériennes, si certains maires sortants laissent planer le doute à un an des municipales, c'est paradoxalement la droite qui sera sur la défensive. Après avoir ravi, à la gauche, en 2008, Morlaix, Landerneau, Concarneau, Douarnenez, Châteaulin, elle devra serrer les rangs pour rééditer cette performance.

Brest.
Dans la cité du Ponant, ancrée à gauche depuis 25 ans, on se prépare à une troisième candidature du maire socialiste, François Cuillandre (réélu en 2008 avec 60,68 %), à la tête d'une liste de rassemblement de gauche. En face, les traditionnelles divisions de la droite pourraient se traduire par trois listes concurrentes : la première, UMP-UDI, tirée par le président départemental de l'UMP, Laurent Prunier ; la deuxième, envisagée par deux dissidentes de droite ; et une troisième, menée par Bernadette Malgorn. L'ancienne préfète de région s'est inscrite sur les listes électorales, consulte beaucoup et n'écarte aucune éventualité. À droite, la raison l'emportera-t-elle ? Peut-être car le FN annonce sa propre liste.

Quimper.
Les socialistes sont suspendus à la volonté, ou pas, du maire sortant, Bernard Poignant, de livrer une nouvelle bataille municipale. Les écologistes auront leur liste au premier tour, tout en ambitionnant, comme en 2008, de rallier une majorité gauche plurielle au second. Il y a, aussi, cette liste hétéroclite en cours de constitution, à gauche de la gauche. À droite, Ludovic Jolivet porte, pour l'heure, la flamme de l'UMP tandis qu'André Guénégan veut rassembler les centres autour de l'UDI. Mais le MoDem se tient à l'écart.

Morlaix.
Vainqueur surprise en 2008, le maire UMP, Agnès Le Brun, briguera un deuxième mandat. Son faible score sur Morlaix (34,07 %) au second tour des législatives de 2012, ne la met pas en situation favorable. Mais à gauche, l'union peine à se dessiner. Sauf remaniement ministériel qui changerait la donne, la chef de file de l'UMP dans le Finistère ne retrouvera pas Marylise Lebranchu, ni le député (PS) Gwenegan Bui. Alors qui ?

Concarneau.
Le maire divers droite sortant, André Fidelin, devrait être candidat. Au PS, qui veut reconquérir une mairie perdue après cinq mandats consécutifs, aucune tête de liste ne se dégage, même si le député et ancien maire, Gilbert Le Bris, veut « être actif ». Toujours à gauche, les anti-libéraux d'« À bâbord toute », deux élus au conseil depuis 2008, iront à la bataille. Même intention chez les écologistes qui choisiront, en mai, s'ils partent seuls, ou avec d'autres composantes de gauche.

Landerneau.
Patrick Leclerc (divers droite) ne dévoilera ses intentions qu'en septembre. Difficile de croire qu'il ne sera pas candidat à sa succession. Seul candidat déclaré, Pascal Inizan, élu PS de l'opposition, devrait mener la liste de gauche pour tenter de reconquérir cet ancien bastion socialiste. La présence d'une troisième liste, à dominante écologique, pourrait compliquer le calcul. En 2008, le maintien au second tour de la liste de Christophe Winckler, élu d'opposition, avait facilité la victoire du centre-droit.

Quimperlé.
Pour l'instant, le maire, Alain Pennec, élu sans étiquette, n'a pas dévoilé ses intentions. Du côté des socialistes qu'il avait détrônés en 2008, Michaël Quernez, vice-président du conseil général, a maintes fois affirmé que la mairie de Quimperlé était son ambition première. Quant à l'extrême-gauche, présente au second tour de 2008 grâce à ses 15,29 % de voix au premier, elle sera sans doute à nouveau sur les rangs. Peut-être en compagnie du Front de Gauche.

Douarnenez.
À droite, Philippe Paul, le maire sortant, devrait partager les voix avec William Boulic, son ancien premier adjoint qui mène une liste avec d'anciens élus également limogés par Philippe Paul. À gauche, la liste PS pourrait être conduite par Tangi Youinou, adjoint de l'ancien maire PS, Monique Prévost. À moins d'un accord, elle devra compter avec la liste d'un collectif de gauche où on retrouve... Monique Prévost et d'autres anciens adjoints. Chaude ambiance !

Pont-l'Abbé.
En 2008, Daniel Couïc (gauche pluraliste) l'avait emporté de 26 voix sur Thierry Mavic (droite). Ce dernier veut reconquérir son siège à la tête d'une liste d'intérêt local. Quant au premier, il ne devrait pas prendre position avant septembre et souhaite une union de gauche. C'est tout l'enjeu de futures discussions avec les forces de gauche et les Verts. Quant au MoDem, il prépare une équipe, mais « ne sous-estime pas les difficultés », selon Jacques Tanguy.

Carhaix.
Cela ne fait guère de doute : Christian Troadec sera candidat à un nouveau mandat. Le maire est promis à une réélection sans souci. Car les candidats ne se bousculent pas. Le député (PS) Richard Ferrand a annoncé qu'il n'irait pas. Du coup, son parti hésite à monter une liste et envisage même une alliance ou un accord avec Christian Troadec. À droite, les opposants Henri Seznec et Noëlle Ravalec ne sont pas candidats. Reste Jérôme Yvinec, déjà candidat aux cantonales.

Châteaulin.
En 2008, à la tête d'une liste de centre-droit, l'avocate Gaëlle Nicolas avait réalisé un tour de force en déboulonnant la sénatrice-maire (PS) Yolande Boyer, malgré la présence d'une liste UMP ! Aujourd'hui, elle est partante pour un second mandat, avec l'étiquette UMP, dans l'espoir de briguer, plus tard, un mandat national. En face, la succession de Yolande Boyer semble promise à son ancien attaché parlementaire, Jean-Paul Urien, chef de file de l'opposition. Reste la liste apolitique Châteaulin Autrement, qui s'était maintenue au second tour en 2008 (deux élus). Or, Jean Baraër et Yves Clabon ménagent le suspense, tandis qu'une ancienne conseillère régionale PS, Véronique Hériaud, a commencé à consulter...

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:11
Elle croit vraiment à la réforme de « l'usine - 22841301.jpg
Pascale Gérard, conseillère régionale PS, partira sans étiquette aux Municipales 2014 à Menton. Mais avec le soutien du Modem. Frantz Bouton

Philippe Briand a annoncé intégrer la liste de l'élue PS qui se présentera sans étiquette.

Le mariage Modem-UDI ne fera pas de petits à Menton. Philippe Briand, son chef de file pour l'Est du département, a annoncé qu'il rejoindrait la liste de la chef de file de l'oppostition.

Pascale Gérard, par ailleurs conseillère régionale PS, partira sans étiquette à la tête  d'un "large rassemblement de compétences issues du front républicain".


Partager cet article
Repost0
9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 08:25

 

C'était quand même extraordinaire de voir Leclerc fermer ses magasins, il y a quelques jours, pour sonner le tocsin. Pendant des années, j'ai entendu les industriels de l'agroalimentaire, les agriculteurs, expliquer que la grande distribution tuait leurs marges. Les Leclerc pourraient avoir un peu de pudeur. Aujourd'hui, tout est mélangé : il suffit de se mettre un bonnet rouge sur la tête pour qu'on soit de bon côté. Ce n'est pas vrai. Le bonnet rouge ne doit pas cacher les responsabilités.

Partager cet article
Repost0